New York, 24 septembre 2025 – Un accord historique a été signé aujourd'hui au siège des Nations Unies entre le gouvernement marocain et le Front Polisario, mettant fin à des décennies de conflit autour du statut du Sahara Occidental. Le compromis, négocié sous l'égide du Secrétaire Général de l'ONU et avec la médiation de l'Union Africaine, prévoit une autonomie élargie pour la région, tout en affirmant la souveraineté du Maroc sur le territoire.

L’accord, baptisé « Initiative de New York », accorde au Sahara Occidental une large autonomie administrative, politique et économique. Un parlement régional élu sera mis en place, disposant de pouvoirs législatifs importants sur les questions locales, notamment l'éducation, la santé, et la gestion des ressources naturelles. Le Maroc conservera le contrôle des affaires étrangères, de la défense et de la politique monétaire.

"C'est un jour historique pour le peuple sahraoui et pour la région", a déclaré Brahim Ghali, chef du Front Polisario, lors d'une conférence de presse après la signature. "Cet accord n'est pas parfait, mais il offre une voie vers la paix et l'autodétermination pour notre peuple."

Le Premier Ministre marocain, Aziz Akhannouch, a également souligné l'importance de cet accord. "Le Maroc a toujours été prêt à trouver un compromis juste et durable pour le Sahara Occidental", a-t-il déclaré. "Cet accord respecte notre souveraineté tout en garantissant une plus grande autonomie pour le peuple sahraoui."

L'accord prévoit des mesures importantes pour le désarmement et le déminage de la région, ainsi qu'un plan de développement économique ambitieux pour améliorer les conditions de vie de la population locale. L'Union Européenne et d'autres partenaires internationaux se sont engagés à fournir une assistance financière et technique pour soutenir la mise en œuvre de l'accord.

Si l'accord est salué par la communauté internationale, certaines voix s'élèvent pour exprimer des réserves. Des groupes indépendantistes sahraouis craignent que l'autonomie accordée ne soit pas suffisante pour garantir les aspirations légitimes du peuple sahraoui à l'autodétermination. De leur côté, certains acteurs régionaux craignent que cet accord ne déséquilibre la stabilité géopolitique de la région.

L’ONU a annoncé la mise en place d’une mission de stabilisation pour superviser la mise en œuvre de l'accord et garantir le respect des droits humains. Le secrétaire général a également appelé à une coopération renforcée entre toutes les parties prenantes pour assurer la réussite de cette initiative historique.

L’avenir du Sahara Occidental reste incertain, mais cet accord représente une étape importante vers une paix durable et une meilleure qualité de vie pour le peuple sahraoui. La mise en œuvre de cet accord, ainsi que l’engagement constant de toutes les parties prenantes, s’annoncent comme les clés d’un futur paisible et prospère pour la région.