La condamnation a suscité une forte émotion et une division marquée entre la droite et la gauche. Le Rassemblement National et Les Républicains se sont immédiatement mobilisés en soutien à l'ancien président, dénonçant une décision injuste et motivée politiquement. Des figures comme Bruno Retailleau ont immédiatement contacté M. Sarkozy pour lui exprimer leur soutien. De nombreux militants de droite appellent à une grâce présidentielle.
À l'inverse, le camp présidentiel, dirigé par Emmanuel Macron, maintient un silence inhabituel. Le gouvernement, tout en respectant l'indépendance de la justice, se refuse à tout commentaire direct, tandis que certains députés macronistes expriment discrètement leur désarroi face à cette situation.
Cette condamnation, une première pour un ancien chef d'État de la Ve République, pourrait redéfinir les contours du paysage politique français. La gauche réclame l'application stricte de la loi, tandis que la droite se mobilise pour défendre l'honneur d'un de ses plus illustres représentants.
En parallèle, une enquête a été ouverte après que la magistrate présidant le tribunal ait reçu des menaces de mort et d'agressions violentes sur les réseaux sociaux. Le Parquet national a confié les investigations au Pôle national de lutte contre la haine en ligne pour identifier et poursuivre les auteurs de ces menaces inacceptables. Ce développement souligne la nécessité de protéger l'indépendance de la justice et de lutter contre le cyberharcèlement.